Condition physique en football

Les efforts fournis par un joueur de football au cours d'un match peuvent se décomposer de la manière suivante:

Anaérobie Aérobie
Alactique Lactique -
Sprints Courses rapides Courses lentes Marches
10% 20% 40% 30%

Même si les phases les plus importantes du jeu sont concentrées dans les 30% de la filière anaérobie, il ne faut surtout pas en conclure que la filière aérobie est secondaire.

En effet, étant donné la durée d'un match, le métabolisme aérobie est important car il régénère les deux autres métabolismes. De plus, la performance du métabolisme anaérobie lactique est étroitement dépendante du métabolisme aérobie (Réf.).

Evaluation de performance

Le métabolisme aérobie est principalement caractérisé par la puissance aérobie maximale PAM (Réf.). Cette puissance peut s'évaluer en laboratoire avec certains protocoles de test. A défaut de laboratoire, il est possible d'obtenir simplement une estimation correcte en mesurant le temps de course sur 2000 m (Réf.).

L'endurance aérobie qui est importante dans les courses de fond, n'a que peu d'importance en football. En effet, son amélioration s'oppose aux besoins de vitesse, il ne faut pas générer dans les muscles des fibres "lentes" au détriment des fibres "rapides" (Réf.).

Amélioration de performance

La PAM peut être améliorée de diverses manières. Généralement, la manière la plus efficace consiste à courir intensément sur 2000 m environ (plusieurs fois par semaine). Cependant, dans le cas du football, pour développer conjointement le métabolisme aérobie et le métabolisme anaérobie lactique, il est préférable d'utiliser plusieurs courses sur 400 m à condition de les séparer par des récupérations courtes (moins d'une minute) (Réf.).

L'endurance aérobie s'améliore généralement avec des courses supérieures à 5000 m. En football, de telles courses ne sont pas conseillées ou alors en début de saison pour améliorer le système cardio-vasculaire.

M.B & J.L